LE SALON DU DESSIN CONTEMPORAIN,

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LE SALON DU DESSIN CONTEMPORAIN - DRAWING NOW PARIS

La Mezzanine – Stand M2

Carrousel du Louvre du 25-28 mars 2011

La Galerie Marie Cini est heureuse de participer pour la première fois au Salon du dessin
contemporain, DRAWING NOW PARIS 2011, espace Mezzanine, qui se tiendra au Carrousel du
Louvre du 25 au 28 mars.

A cette occasion la galerie présentera des oeuvres de Camille Cloutier (1977), Leïla Brett
(1979) et Aurélie Gravas (1977).

Ces trois jeunes artistes de la scène contemporaine française fondent leur pratique du dessin sur une approche
personnelle qui confère à ce médium une richesse et une redéfinition de ses préalables.
Au-delà de l’aspect formel et des styles très différents de chacune, on perçoit chez Leïla Brett, et plus encore
chez Camille Cloutier, un intérêt pour le dessin comme forme interrogative et analytique du monde.

La plus grande partie du stand sera consacrée aux oeuvres de Camille Cloutier. A travers une iconographie
enfantine, un univers formel édulcoré et agréable, Camille Cloutier développe un discours dérangeant,
mélancolique, parfois morbide. L’euphorie, qui signe un style très suave, tourne à l’aigreur et la première
impression, qui veut voir en l’oeuvre de Camille Cloutier une filiation avec les albums d’illustrations pour
enfants, est contrariée par une lecture plus en profondeur des scènes illustrées.
Les titres sont là pour indiquer, pour souligner cette autre lecture : Et puis le silence autour de nous, La langue
de ma belle-mère, Le poids de la vie, Être un saint aujourd’hui, Géographie humaine.

Les oeuvres de Leïla Brett relèvent d’un tout autre univers. La pratique de l’artiste se base sur des
préoccupations telles que le motif, la répétition de ce motif jusqu’à sa disparition, le temps du faire ou du
défaire…
Dans les Impressions du Japon : Tokyo, présentées au Salon du Dessin Contemporain, Leïla Brett aborde un
motif en particulier, celui de la ville, et développe des préoccupations d’ordre temporelles et spatiales, qui lui
sont chères. Il s’agit de plans de la ville de Tokyo soigneusement découpés par l’artiste où seuls demeurent les
voies (routières, fluviales et ferroviaires). Un motif apparaît alors, celui d’un squelette de la ville. Il ne reste plus
que l’entre, ce dans quoi on circule.

Waiting for meaning, dessin de grand format, sera la seule pièce d’Aurélie Gravas présentée. Avant tout
peintre, l’artiste s’est toutefois consacrée à la pratique du dessin durant l’année 2009. Une série d’huile et
crayon sur papier, qui est arrivée comme un souffle dans sa pratique. Une année de transition pendant laquelle,
grâce au dessin et à son immédiateté, grâce au médium papier aussi, elle a fait évoluer sa technique vers plus
de fluidité. Dans ses dessins, comme dans ses peintures, les sujets sont puisés dans l’histoire de l’art, le
cinéma, le quotidien, ou relèvent d’images mentales. Les bords blancs du papier sont volontairement laissés
apparents.

Il s’agit donc de trois jeunes artistes, trois personnalités, trois démarches différentes que Marie Cini a choisi de
présenter pour cette 5ème édition du Salon du Dessin Contemporain, des artistes qui s’emploient à explorer au
travers d’un médium traditionnel une vision contemporaine du monde, en élargissant les frontières et les
spécificités inhérentes à cette pratique.

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